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ABCdaire du monde médiatique

  • A : Assemblée, apparence, actualité, accord, Afghanistan, agresseur

  • B : banque, bac

  • C : contrôle, chiffre [des fois = chiffre d’affaires], chef [de l’etat], consequences, compétition, conflit, crise, contestations

  • D : droit (, droit sociaux), drame, désastre, débat, djiad[iste]
  • E : Etat, enjeux

  • F : féminisme, fièvre, fin

  • G : guerre, grève

  • H : heritage, histoire

  • I : information, Iran, Irak

  • J : journée, jeunes

  • K : kilo, katastrophe ;)

  • L : loi

  • M : mesure, menace, monde (,monde du travail), mouvement, ministre, migrants, moderniser

  • N :  nouvelles, négociations

  • O : objectif

  • P : projet, président, pourcentages, peuple francais, plan, peur

  • Q : quotidien

  • R : réforme, racisme

  • S : signal [d’alarme], social, scandale

  • T : travail[leurs], terrorisme[istes], toucher (sensibilité), tendance

  • U : Universel

  • V : Violences, Vigipirate

  • W : web

  • X :

  • Y : youtuber

  • Z : ZAD, zadiste

Analyse d'un phénomène : Une langue de la dramatisation

en gras : les mots qui feront l’objet de l’analyse sur l’aspect dramatisation et hyperbolique

 

      On peut faire le constat que cette langue est axée sur l’aspect alarmant, comme si on était dans une crise constante. Le vocabulaire est celui de la peur, de la guerre, d’un combat constant et d’une compétition permanente.

       On peut aussi observer un lien avec l’extérieur : des sujet internationaux, une ouverture qui veut exposer un lien et une utilisation de la diplomatie.

      Le sujet récurrent est surtout la politique : on retrouve plusieurs fois le champ lexical de la politique avec des mots comme “réforme", "social", "loi", "mesure", "migrant", "guerre".

 

        On observe aussi que ce langage utilise assez souvent des hyperboles. Par exemple, lors d’un journal de France 2, le présentateur a utilisé le mot “agression” lorsque durant la campagne présidentielle de 2017 Nathalie Kosciusko-Morizet avait été “agressé” par un homme qui lui avait jeté des prospectus en direction du visage. L’utilisation des hyperboles accentue le fait que la personne a eu un comportement dangereux cependant ce n'était pas la réalité.

 

         De plus, le vocabulaire utilisé est souvent proche de celui  de la dramatisation. Par exemple le journal de TF1 a qualifié le fait que l’équipe de football d’Italie ne participe pas à la coupe du monde de “désastre”. Cette dramatisation nous montre que les journaux français abusent des mots. Le journal TF1 avait aussi fait appel au mot “scandale” lorsque le groupe Canal+ avait décidé de couper les chaînes de télévision TF1. La dramatisation est assez courante dans les journaux télévisés car cela procure des émotions aux téléspectateurs et permet aux journaux télévisés de faire adhérer à une cause le spectateur..

 

       En conclusion, nous pouvons dire que la novlangue médiatique reflète un aspect du monde alarmant et absurde dans lequel la crise est omniprésente et enferme les individus. La dramatisation et le vocabulaire hyperbolique renvoient des émotions aux téléspectateurs.

Manon Joubert, Marion Rossini, Zoe Biet

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