Au fil de la parole - quelques éléments de transmission sur le spectacle : 

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Thomas Lebrun : un danseur qu'on disait hors des canons habituels à cause de son poids. Passionné de danse, il s’est accroché à son rêve : devenir danseur et chorégraphe. Il est actuellement reconnu comme un grand chorégraphe en danse contemporaine et tient le Centre chorégraphique de Tours.

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Yohann Têté, l'intervenant de l'atelier, danseur au Centre Chorégraphique de Tours  : A 17 ans, il entre au Conservatoire de Paris pour suivre des études de danse contemporaine. Cinq ans plus tard, il obtient son diplôme et commence sa carrière de danseur professionnel. Il alterne la danse contemporaine avec le HIP-HOP et s’implique dans des projets de comédies musicales, événements autour de la danse (Ballet au Château de Versailles) …

 

 

Le thème du spectacle : La danse en boîte de nuit :

Isoler des typologies de danseurs ou de caractères (timide, frimeur, sexy, coincé …) sur le carré d’une piste de danse en boîte de nuit. A travers son isolement, chacun joue une partition qui se donne à voir. La séduction, la performance, le jeu, le plaisir de danser, la rencontre mais aussi des comportements plus extrêmes se succèdent. Au-delà du divertissement et de l’insouciance, on perçoit au fil du spectacle une certaine solitude.

 

Genèse du spectacle :

Chaque danseur interprète cinq personnages différents. Changements en coulisses de costumes pour incarner un nouveau personnage. Enchaînement sur scène à la manière d’un défilé. Les danseurs ont mis trois semaines pour définir leurs personnages. Ils se sont inventés un nouveau nom, âge, situation sociale, une raison de se trouver ce soir-là en boîte pour construire leur chorégraphie.

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L’inspiration est venue des souvenirs de chacun. Ainsi le personnage de Paulette est né de la mère de la danseuse qui l’interprète. Certains tics de sa mère sont réutilisés (les lunettes qui tombent et qu’il faut remettre en place sur son nez, le corsage qu’on décolle pour s’aérer).

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Afin d’enrichir leur répertoire de gestes, la troupe de danseurs est allée en boîte de nuit et a assisté à une fête populaire sur une place à Tours où enfants et adultes dansaient. Les danseurs ont filmé certaines personnes du public pour se souvenir de leurs mouvements.

La difficulté pour les danseurs est de garder la spontanéité et l’amateurisme du danseur de boîte de nuit. Il ne faut pas que le spectacle paraisse chorégraphié mais que l’on reste dans une diversité de gestes et d’expressions.

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Décor du spectacle :

Il s’est dépouillé au fil des recherches. L’idée initiale d’un escalier de cabaret pour la chorégraphie de la chanteuse Cher a finalement disparu. « Plus le travail avance et finalement plus les choses se dépouillent pour ne garder que l’essentiel » précise le danseur-intervenant.

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Le carré de la piste de danse est volontairement petit pour isoler le danseur. A d’autres moments, les danseurs se dispersent sur le plateau ou se rejoignent pour faire leur interprétation d’un même caractère (le joyeux, le dépressif, le timide …). Seul ou en groupe, l’espace sert à marquer la dichotomie du danseur de boite de nuit qui se donne en spectacle aux autres en même temps qu’il reste seul à accomplir ses mouvements.